Une même vision sur la passion et la singularité de chacun. Un plaisir à conter vos histoires et nous nourrir de vos savoirs. Avec Éric, nous partageons les rencontres, les échanges de personnes créatrices de culture, d’innovation, d’entreprenariat. Éric Petit : une histoire à la première personne
Éric Petit : La singularité de votre histoire
Éric aime faire des portraits. Des portraits inspirants, inspirés de votre vie, votre passion, votre activité. Toute personne est passionnante, son histoire mérite d’être racontée. Alors Éric les réalise « à la première personne ». Car aujourd’hui c’est ce qui prime : l’humain, ses valeurs. De ces très belles rencontres, une relation humaine se crée. Dans ses créations : il y a ce petit supplément d’âme que vous lui apportez !
« J’aime surtout faire des portraits. Il existe autant d’histoires que d’êtres humains. Toutes sont passionnantes. Ce ne sont pas forcément des récits personnels ou intimes.
Raconter une entreprise, un projet, un univers artistique, une passion, un engagement révèle toujours un être humain, une façon de penser, de vivre. On a autant besoin de se nourrir des autres, s’y confronter que de s’exprimer, de raconter sa propre expérience.
Cela passe par la parole, les images, les créations. Quand un artiste nous montre le process qui le mène à créer, il en dit plus sur lui que s’il tentait d’analyser ses créations. Le singulier dans l’infra-ordinaire, si cher à Georges Pérec. Je crois au pouvoir du storytelling. »
Voici pourquoi sa société se nomme Première Personne Production. Des échanges, des confidences, du respect, Éric vous écoute. Il reste discret pour mieux vous mettre en valeur. C’est votre histoire, votre vie, vos émotions. Il n’a pas à interférer. Il est le filmeur de vos envies de partager votre histoire. Il vous filme à la première personne !
« Je suis derrière la caméra, je reste à ma place, je ne suis jamais intrusif, la personne que je filme ne dit que ce qu’elle a envie de dire et je ne finalise le montage qu’avec la validation de mon client. »
« Le film que je viens de terminer en est une très jolie preuve, un portrait de 20 minutes de la sculpteure et plasticienne Barbara Degos. Ses œuvres racontent toujours une histoire qui interroge et aiguise notre imagination. Sa façon de créer, sa sensibilité, ses inspirations venant de l’humain et de la nature ont totalement fait écho avec ma manière d’envisager mon travail. Je suis fier de ce film et heureux d’avoir fait une si belle rencontre »
Une histoire à la premier personne : Curriculum Vivant
Éric a créé « Curriculum vivant » afin de répondre à une demande actuelle des écoles, sociétés : connaître la motivation et l’intérêt des postulants. Au-delà des diplômes et de la formation, ils recherchent les valeurs des candidats, leur engagement. Si vous remplissez ParcourSup, comme mon fils vient de le faire ;), vous trouverez les sections :
Mes expériences d’encadrement et d’animation – Mon engagement citoyen – Mon expérience professionnelle et le sacrosaint : Ouverture au monde.
Ce sont les Softs kills que nous recherchons sur les CV ! Peu importe votre âge, votre profession, votre expérience, je suis la première à regarder votre motivation, votre investissement, votre engagement.
Il y a tant de profils, qu’il faut être authentique, humain, passionné. Comment proposer un CV différent : en se présentant à la première personne !
Curriculum Vivant répond à ces attentes :
« Au départ, l’idée était de faire un film court réalisé dans le cadre d’une recherche d’emploi ou d’une réorientation professionnelle. C’est un portrait qui vient se placer entre le CV classique, imprimé ou on line, et l’entretien avec le recruteur. Tout en évoquant son parcours et ses acquis, le candidat se présente de façon plus personnelle. Aujourd’hui les soft skills intéressent beaucoup plus les recruteurs que les compétences sèches issues d’un cursus scolaire et d’une expérience professionnelle. Les valeurs comme l’engagement, la rigueur, la bienveillance, le savoir-vivre ensemble, le dynamisme, la confiance, la gestion du stress font partie des compétences recherchées. Le Curriculum Vivant que je réalise en totale collaboration avec le candidat offre un outil vivant et personnel pour faire la différence. Aujourd’hui la demande s’étend à d’autres secteurs que l’entreprise, par exemple plusieurs comédiens m’ont commandé le leur. »
Éric Petit : Filmeur avant tout
Éric est filmeur, réalisateur, vidéaste. Il privilégie le terme filmeur. Il réalise des films de commandes pour les différents univers de la culture, de l’entreprise, et particuliers. Fan de documentaires, de ce style cinématographique si particulier, Éric présente à l’image chaque étape de vie.
Un œil affuté en communication et en message « porteur », ses portraits sont comme des slogans : aller à l’essentiel de ce que vous êtes.
Il se considère comme un artisan : « Afin d’être au plus près des personnes pour qui je travaille. ». Voilà sans doute pourquoi il se dit filmeur avant tout.
« Je le trouve plus en adéquation avec ma conception de faire des films. J’aime l’objet caméra et me considère comme un artisan de l’image. La caméra est mon outil. Il m’arrive parfois de travailler avec un cadreur mais j’ai l’impression que quelque chose m’échappe.
J’ai encore du mal à filmer avec un boitier photo qui reste pour moi un appareil de prise de vue complémentaire. Alain Cavalier a fait un film intitulé Le Filmeur. Cet homme a eu un parcours tout à fait singulier à l’inverse de bien des cinéastes. Après avoir tourné des films à gros budgets avec les plus grands noms du cinéma et eu un succès conséquent (Cannes, César, reconnaissance internationale), il est revenu à un cinéma plus intime tournant avec une petite caméra digitale qu’il ne quitte jamais. Il dit lui-même qu’à force de faire des films de plus en plus « gros », il était devenu chef de chantier.
Aujourd’hui il se compare à un artiste qui peut peindre, sculpter, chanter, danser quand il le désire, sans être obligé de mobiliser des tas de gens et de gros moyens financiers.
C’est une démarche assez extrême mais je me reconnais bien dans ce cheminement. Le terme « filmeur » rappelle aussi que tout est d’abord une question d’image, de regard et d’écoute. »
Éric Petit : Confidence à la première personne
Éric Petit a toujours été passionné de cinéma. Est-ce que ce sont les émotions ressenties qui l’ont séduites ? Les histoires qui l’ont transportées ?
À 15 ans, il réalise des premiers films en Super 8. Influencé par Wiseman, Pialat, Wenders, Cassavetes, Cavalier, Godard, Otero, Blier, Depardon… Il croque le cinéma, jusqu’ à l’obsession ! Aujourd’hui, même s’il dit prendre du recul (Je n’y crois pas, il se perfectionne sans cesse), il se nourrit et expérimente les différentes techniques.
« J’ai beaucoup tourné en pellicule, en 16 et en 35 mm, puis en vidéo analogique et je suis passé assez vite au numérique. J’ai observé et commenté cette mutation pendant presque 15 ans »
Il va créer le blog La débâcle des horizons : « chronique d’un cinéphile/filmeur observant la mutation de l’objet film dans la manière de le fabriquer et dans celle de le regarder. Il y avait à la fois de la tristesse, de l’inquiétude, mais beaucoup d’espoir et d’enthousiasme. C’était passionnant et joyeux. Pour ce blog j’ai réalisé un grand nombre de vidéos qui pouvaient avoir une durée de 3 à 40 minutes. Il s’agissait de critiques de films, d’entretiens filmés, de compte-rendus ou captations de conférences et colloques, d’essais filmiques sur divers sujets ou des créations un peu plus personnelles. »
Des créations plus personnelles, le mot est lancé. Car si Éric parle de vous à la première personne, je trouve que ce sont aussi ses sentiments qu’il offre à notre regard. Ses choix de documentaires sont autant de confidences que de savoirs.
C’est sans doute pour cela que son film préféré est « Jouer avec ses émotions » ! Lapsus ?! Certainement !
« Il m’arrive de dire que certains des films de commandes que je fais m’apportent un supplément d’âme et donnent une sens plus fort à mon travail. Par exemple, « Jouer avec ses émotions » est une vidéo de 40 minutes pensée et réalisée en 2019 en totale collaboration avec une psychologue-psychanalyste et destiné à être projeté lors d’un colloque réunissant de grands spécialistes de l’émotion chez l’enfant. Dans ce film il s’agissait de montrer le travail engagé par la psychologue, qui avait également une bonne expérience de comédienne ; avec une équipe de femmes travaillant en crèche au quotidien au travers de jeux théâtraux. Pour ces professionnelles de la petite enfance, il était important de comprendre d’avantage leurs propres émotions pour mieux accueillir celles de l’enfant. Un tournage très dense, un gros travail de montage, beaucoup d’émotions et le sentiment très fort d’avoir fait un travail utile et concret. »
Demain un autre film, une autre histoire
Éric comme tout réalisateur a des rêves de films, de documentaires. De l’œuvre gigantesque, presque intouchable : l’adaptation de Voyage au bout de la nuit, aux témoignages et « morceaux de vie ».
« Une adaptation du Voyage au bout de la nuit, transposée à notre époque mais avec le Belmondo des années 60 pour incarner Bardamu. Un rêve irréalisable mais tenace.
Très très ambitieux quand on consulte la liste des réalisateurs qui s’y sont frottés sans y parvenir : Sergio Leone, Maurice Pialat, François Dupeyron, Abel Gance, Michel Audiard. On dit d’ailleurs que Leone s’en est inspiré pour écrire Il était une fois en Amérique et que la partie africaine du roman de Céline a beaucoup influencé Jean Aurenche et Bertrand Tavernier dans l’écriture du scénario de Coup de torchon. »
« Je pense aussi à un grand doc sur le pouvoir de la parole, le rôle réparateur ou dévastateur des mots, ou de l’absence de mots. Un travail qui prendrait plusieurs années, la récolte de témoignages, de réflexions. J’imagine un film joyeux, visuel, vivant mais allant au fond des choses. »
« Sinon, plus modestement, je me vois bien sillonner pendant une année les routes de France, faire des rencontres, parler, écouter, filmer, un peu à la manière de ce que Jean Rouch et Edgar Morin ont fait avec Chronique d’un été ou Louis Malle avec Place de la République, en d’autres temps. Le documentaire a aussi cette mission de capter le réel et de rendre compte d’une époque. Ça ne serait pas un travail analytique mais juste une captation qui raconterait des morceaux de vie, des histoires, un film dans lequel les gens exprimeraient à la fois leurs idées et leurs interrogations. Il faudrait tourner beaucoup et longtemps pour en extraire la quintessence. J’imagine l’effet que nous ferait un tel film s’il avait pu être tourné au moyen âge ou à une autre époque ancienne. L’intérêt étant aussi de pouvoir saisir l’évolution des idées, de la pensée humaine mais aussi de la façon dont elles sont exprimées à travers des propos et des témoignages de simples personnes. »
La citation de John Cassavetes, colle parfaitement à la philosophie de mon travail avec mes clients.
« Dites ce que vous êtes, pas ce que vous aimeriez être, pas ce que vous devez être. Ce que vous êtes est suffisant. »
Il y a une question que j’aime particulièrement poser. Quel que soit votre âge, car elle me permet à un moment bien précis de nos échanges d’ouvrir une porte très intime. Je dévoile très rarement la réponse … mais, celle d’Éric m’a fait sourire, la tendresse, et l’humour méritaient leur place ici !
« Quand je serai grand, j’irai voir un bon film au cinéma avec mon amoureuse ! Ensuite je l’emmènerai diner en tête à tête au restaurant et nous marcherons ensuite main dans la main dans les rues de Paris et faisant plein de projets pour l’avenir… Et sans masque…
Quand je serai grand, je serai un réalisateur de films. J’adapterai mes romans au cinéma dans lequel je serai l’acteur principal et dont je composerai la musique. Bien-sûr j’aurai suffisamment de succès pour les produire et aider mes amis à faire les leurs. Je prendrai tout de même du temps pour surveiller mon ego. »
Merci Éric !
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